Formation en médecine et lutte contre les déserts médicaux
Optimisation du parcours de formation pour les médecins généralistes :
➢ Réduction de la durée des études : Le Nouveau Mouvement propose la mise en place d’un cursus accéléré de 5 ans au lieu de 7 pour les médecins généralistes, inspiré du modèle belge, cette réforme vise à adapter la formation à des besoins médicaux évolutifs et urgents.
Mesures incitatives pour les étudiants en médecine :
➢ Revalorisation des bourses d’études : Le Nouveau Mouvement propose la mise en place d’un contrat d’engagement réciproque (donnant-donnant) entre l’État et les étudiants. En échange d’une aide financière, ces derniers s’engagent à travailler dans des zones rurales ou des déserts médicaux après leurs études.
• Engagements possibles après études :
– Trois ans pour un niveau de soutien standard.
– Cinq ans pour un soutien maximal.
• Accompagnement personnalisé durant le cursus :
– Dès la 2ème année, le Nouveau Mouvement propose que les étudiants soient soutenus pour
planifier leur future zone d’exercice.
– En 3ème année, des sessions de conseil aideront à préciser les souhaits d’affectation.
– La 4ème année comprendra des stages de familiarisation :
✓ Tutorat par des médecins en exercice.
✓ Support des structures de santé locales.
• Aides à l’installation : Assistance pour le logement, l’aménagement de cabinet, et autres supports nécessaires pour faciliter l’installation.
• Conséquences en cas de non-respect de l’engagement :
– Le Nouveau Mouvement prévoit un arrêt immédiat du versement des aides et exigence de
remboursement en cas de non-respect du contrat ou de changement d’orientation
professionnelle.
➢ Revalorisation des honoraires médicaux :
Le Nouveau Mouvement propose un ajustement des tarifs de consultation en fonction de la
localisation géographique pour encourager la pratique médicale dans les zones sous-desservies.
➢ Allègements fiscaux pour les médecins en zones rurales :
Le Nouveau Mouvement propose de supprimer de la Cotisation Foncière des Entreprises (CFE) pour
les médecins généralistes et spécialistes s’établissant dans des zones identifiées comme des
déserts médicaux.